Connect with us
Loisirs

île Maurice : ces lieux touristiques à proscrire absolument

L’île Maurice, souvent vantée pour ses plages paradisiaques et ses eaux cristallines, cache cependant des pièges pour les touristes non avertis. Certains lieux, malgré leur attrait apparent, sont à éviter à tout prix pour diverses raisons allant de la sécurité à la préservation de l’environnement.

Parmi ces endroits à proscrire figurent les zones surpeuplées où l’infrastructure ne suit pas, rendant l’expérience désagréable et parfois dangereuse. Certaines attractions touristiques exploitent la faune locale de manière non éthique, contribuant à la détérioration des écosystèmes. Mieux vaut privilégier des destinations plus respectueuses et moins connues.

A lire aussi : Légendes et mystères de la rose de Jéricho : une plante aux pouvoirs cachés

Les plages surpeuplées et polluées

L’île Maurice, bien que reconnue pour ses plages idylliques, n’échappe pas aux réalités du tourisme de masse. La plage de Flic en Flac, par exemple, bien qu’étant l’une des plus longues et des plus accessibles de l’île, souffre d’une surfréquentation qui en altère la qualité. Le sable blanc, autrefois immaculé, est souvent jonché de détritus laissés par des visiteurs peu scrupuleux.

Les plages à éviter

  • Plage de Flic en Flac : surexploitée, cette plage perd de son charme et devient de moins en moins relaxante.
  • Belle Mare : bien que magnifique, elle est fréquemment envahie par des hordes de touristes, rendant difficile toute tentative de détente.
  • Mont Choisy : cette plage du nord-ouest, autrefois perçue comme un havre de paix, est devenue bruyante et polluée.

Les alternatives

Pour ceux qui recherchent des expériences plus authentiques et respectueuses de l’environnement, il existe des alternatives. Les plages de Gris Gris, situées sur la côte sud, offrent des paysages spectaculaires avec leurs formations rocheuses uniques, comme La Roche Qui Pleure. Bien que moins accessibles, elles sont nettement moins fréquentées et permettent une immersion plus sereine dans la nature mauricienne.

A lire aussi : Les Arcs extrêmes Club Med : une échappée hivernale unique en son genre

Les plages de rêve au nord et au nord-ouest, comme Péreybère et Grand Baie, bien que populaires, restent encore gérables en termes de fréquentation. Ces lieux proposent de nombreuses activités nautiques telles que la voile, la plongée et le snorkeling, tout en offrant un cadre plus préservé.

La situation des plages surpeuplées et polluées à l’île Maurice est un rappel que la gestion durable du tourisme est essentielle pour protéger ces trésors naturels.

Les attractions touristiques surexploitées

Île aux Cerfs : un paradis en détresse

Île aux Cerfs, autrefois un joyau de l’île Maurice, est désormais un exemple frappant de la surexploitation touristique. Cet îlot privé, réputé pour ses plages immaculées, voit affluer des milliers de visiteurs chaque jour. La biodiversité marine, pourtant riche en vie, subit les conséquences de cette affluence. Les activités nautiques telles que le snorkeling et le ski nautique, bien que très prisées, contribuent à la dégradation des récifs coralliens.

Le front de mer du Caudan : l’envers du décor

Situé à Port Louis, le front de mer du Caudan est souvent considéré comme un incontournable pour tout séjour à Maurice. Bordé de boutiques, de restaurants et de cafés, il abrite aussi le célèbre Blue Penny Museum. L’afflux massif de touristes perturbe la quiétude du lieu et fait grimper les prix de manière prohibitive. La gentrification galopante éloigne progressivement les habitants locaux, transformant ce quartier en une enclave exclusivement dédiée aux visiteurs étrangers.

Marché central et Chinatown : une authenticité menacée

Le marché central et Chinatown à Port Louis, autrefois symboles de l’authenticité mauricienne, sont aujourd’hui envahis par un tourisme de masse. Les étals de produits alimentaires frais et artisanaux, jadis fréquentés par les locaux, sont de plus en plus orientés vers les touristes. Cette mutation dénature l’essence même de ces lieux et pose la question de la préservation de l’authenticité culturelle.

Bagatelle Mall of Mauritius : le temple de la consommation

Bagatelle Mall of Mauritius, plus grand centre commercial de l’île, incarne la dérive consumériste du tourisme. Bien que proposant une multitude de magasins et de restaurants, il n’offre qu’une expérience standardisée, loin des richesses culturelles et naturelles que Maurice a à offrir. La surfréquentation de ce lieu crée aussi des embouteillages monstres, perturbant la vie quotidienne des habitants.

Les sites naturels dégradés

Parc national des Gorges de la Rivière Noire : un trésor en péril

Le Parc national des Gorges de la Rivière Noire, avec ses panoramas à couper le souffle et ses sentiers de randonnée superbes, attire de nombreux visiteurs chaque année. Toutefois, cette affluence massive a des conséquences néfastes : les sentiers sont érodés, la flore endémique est piétinée et les déchets laissés par les randonneurs s’accumulent. Le parc, autrefois sanctuaire pour une faune variée, voit aujourd’hui ses écosystèmes fragilisés.

La Terre des Sept Couleurs : un phénomène géologique menacé

La Terre des Sept Couleurs, située à Chamarel, est célèbre pour ses dunes de sable aux sept teintes distinctes, formées par une activité volcanique il y a des millions d’années. La popularité croissante de ce site entraîne une dégradation rapide. Les visiteurs, en quête de photos parfaites, perturbent le sol délicat, accélérant l’érosion de ce phénomène géologique unique.

Le Morne Brabant : l’impact du tourisme

Le Morne Brabant, montagne emblématique offrant des vues époustouflantes et des conditions idéales pour le kite et la planche à voile, subit aussi les effets du tourisme de masse. Les sentiers de randonnée menant au sommet sont souvent surchargés, causant des dommages aux formations rocheuses et à la végétation environnante. Les activités nautiques intensives perturbent l’équilibre écologique des eaux environnantes.

Lac de cratère du Grand Bassin : un lieu sacré sous pression

Le lac de cratère du Grand Bassin, sacré pour la communauté hindoue, est un site de pèlerinage majeur. Les nombreux temples et statues, dont celles de Shiva et de Durga Maa de plus de 33 mètres de haut, attirent non seulement les fidèles mais aussi les touristes. Cette affluence met une pression énorme sur ce lieu spirituel, menaçant sa tranquillité et sa préservation.

Les zones à risque pour la sécurité

Port Louis : vigilance accrue

La capitale mauricienne, Port Louis, bien que foisonnante de vie et d’activités, présente des risques pour la sécurité des visiteurs. Les ruelles animées, les marchés bondés et le front de mer du Caudan, malgré leur attrait, sont des lieux où les pickpockets opèrent fréquemment. La circulation dense et parfois chaotique augmente les dangers pour les piétons, surtout dans les quartiers les plus fréquentés.

Curepipe : prudence requise

Curepipe, connue pour son climat plus frais et ses vues panoramiques, n’est pas exempte de dangers. Les touristes doivent faire preuve de prudence, en particulier dans les zones moins fréquentées où les vols et les agressions peuvent survenir. Les chemins de randonnée autour du cratère de Trou-aux-Cerfs, bien que magnifiques, nécessitent une vigilance accrue en raison des terrains irréguliers et des risques de glissades.

  • Évitez les zones isolées après la tombée de la nuit.
  • Ne laissez jamais vos affaires sans surveillance.
  • Utilisez des moyens de transport sûrs et vérifiés.

NOS DERNIERS ARTICLES
Newsletter